Cristeros: histoire oubliée !
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Cristeros: histoire oubliée !
En 1925, Ellias Calles, président du Mexique, franc-maçon décrète toute une série de mesure contre l’Eglise catholique romaine. Le port de la soutane et les vœux monastiques sont interdits, les processions sont supprimées, les cloches doivent se taire. De nombreuses églises sont fermées ou profanées par les soldats. L’épiscopat temporise et prône la résistance passive. Çà va leur péter à la gueule et à celle du gouvernement.
Ce sont les péons, paysans à la peau tannée par le soleil qui comme en Vendée en 1793 prennent les fusils. Quelques prêtres se joignent à eux. Les Etats-Unis bien sûr soutiennent le président Calles. L’armée contre-attaque. " C’est une partie de chasse " écrit un général. Les rebelles s’organisent. Ils se choisissent un nom: Cristeros. Leurs derniers curés s’improvisent généraux. Un général de l’armée gouvernemental est tué en 1926, plusieurs régiments sont anéantis. La révolte s’étend. Les Etats-Unis livrent des avions, des automitrailleuses. Comme en Vendée les colonnes infernales à la sauce mexicaine détruisent tout, massacrent tout ce qui bronche. A Mexico, le cardinal Mora del Rio proteste mollement et va faire la sieste après son déjeuner.
En 1927, un authentique général franc-maçon et athé, Enrique Gorestieta, dégoûté par le pouvoir de Mexico prend la tête de la rébellion!
Il organise les Cristeros et met en place les Brigadas Bonitas, " jolies brigades " de jeunes femmes catholiques qui renseignent les rebelles en utilisant leurs jolis corps. Le Sexpionnage est né. Il sera promis à un bel avenir en URSS. En 1928, les Cristeros menacent la capitale. Le cardinal de Mexico se réveille et leur envoie un émissaire qui les menace d’excommunication. L’émissaire est fusillé, les défenseurs de la Foi sont excommuniés. Il y a une bataille. Gorestieta qui ne croit en rien meurt en criant: Viva Dios! Le nouveau président, Obrégon est assassiné par un jeune étudiant catholique, José de Toral que les Cristeros béatifient aussitôt. Match nul, les gouvernementaux fusillent à tout va même les Calvaires et les Croix (en Espagne, les Républicains feront la même chose), les Cristeros massacrent leurs prisonniers…
Le pape loin la-bas à Rome n’aime pas les Cristeros, parce qu’ils n’ont aucune chance face au déferlement de divisions entières qui leur tombent dessus. Il sera plus accommodant avec Franco. Le gouvernement propose des arrangements qui assouplissent les lois anticléricales et offrent l’amnistie aux Cristeros qui se rangent. Cette promesse ne sera pas tenue. La hiérarchie catholique elle, s’est aplatie depuis bien longtemps déjà.
Le dernier bastion des Cristeros tomba le 30 juin 1929. Les 50 derniers d’entre eux furent fusillés.
le péril a changé
le péril a changé pour l amérique latine;désormais,ce sont les sectes évangéliques qui y constitue un risque.le guatemala compte ainsi déja 40 pourcents de la population,sous la pression u.s
in memoriam- Messages : 5
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Cristeros: histoire oubliée !
40 pourcents de la population guatemalteque est évangélique,-erreur de frappe-
in memoriam- Messages : 5
Date d'inscription : 11/10/2008
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